Jawg Maps et la rencontre OpenStreetMap
Jawg s’appuie sur les travaux de la communauté OpenStreetMap pour construire ses fonds de carte. Pourquoi OpenStreetMap et comment avons- nous découvert la communauté ? Quelles raisons nous ont poussés à collaborer avec la fondation et à baser notre technologie sur leur base de données ? Des questions auxquelles nous apportons quelques réponses.
Des valeurs communes
Tout a commencé au Meetup de la fondation Mozilla sur l'OpenTransport et l'innovation.
Loic Ortola, CTO de Jawg, mais en charge du développement chez Takima à l'époque, dirigeait un projet sur les SmartCities. Dans le cadre de son travail, il utilisait uniquement Google Maps. C'est en faisant la rencontre de Gaël Musquet, co-fondateur de l'association OpenStreetMap France, qu'il a découvert OSM . La passion, l'expertise et les valeurs d'échange et d'entraide véhiculées par Gaël, chères à notre Jawg Team, nous ont donnés envie d'en savoir plus sur son travail. Un rendez-vous a donc été pris.
Un projet pour aider
Lors de ce rendez-vous, Gaël a expliqué le projet porté par les Pompiers de l’Essonne et Yann K : la création d'un outil permettant la mise à jour des données des défibrillateurs.
À savoir, pouvoir afficher la localisation des défibrillateurs et mettre à jour les informations concernant les dates de péremption des gels éléctro-conducteurs. Des outils avaient déjà été pensés mais restaient limités : pas open-source, pas de transparence sur les données et pas de mises à jour régulières. Il était donc nécéssaire de développer une alternative plus performante, qui permettrait de faciliter le travail de contribution des Pompiers; et de faire profiter la communauté des données exposées.
C'est dans ce cadre que Gaël nous a proposé d’apporter notre savoir-faire technologique.
Rencontre avec la communauté OSM
Nous avons découvert la communauté OSM et leur gigantesque travail de cartographie.
N'étant ni contributeurs et n'ayant aucunes compétences en cartographie à la base, ce sont des membres de la communauté OSM qui nous ont appris beaucoup de choses au début (petit clin d'oeil à Christian Quest et Yohan Boniface, sans qui nous n'aurions sûrement pas pu nous lancer dans l'aventure) .
Par contre, il y a une chose que l'on savait faire : développer des applications simples.
Et, c'est ce que nous avons tenté de faire par la suite avec la création de l'application OSM Contributor. Nous souhaitions, à notre manière, apporter notre contribution à l'écosystème OSM . Comment ? En diminuant la première marche, le coût d'entrée à OSM pour un(e) contributeur/trice novice.
À l’instar de Mapbox qui apportait son soutien et son savoir-faire en fournissant des outils de qualité et innovants, nous voulions développer en tentant d'apporter des choses aux contributeurs/trices et proches de l'association OSM France. Enfin, l’âme du projet nous plaisait : faire une base de données géographiques libre du monde, c’est créer la carte du monde libre ! Et ça c’est un noble projet auquel nous souhaitions nous associer!
La fiabilité des données
OSM base son projet sur une communauté de contributeurs/trices qui participe à alimenter cette base de données. C’est une communauté très active et réactive, les données sont régulièrement mises à jour. C’est un travail gigantesque mais qui ne fait pas peur à la communauté. Le succès grandissant des mapathons en est un exemple.
Les données reccueillies sont diverses et variées : routes, cadastre, POI .. ce qui permet de créer plusieurs concepts grâce à cela: moteurs d'itinéraire, annuaires, cartes en ligne...etc . Le travail paye car plusieurs lieux sont renseignés de manière plus précise et comportent plus de détails et d'informations sur OSM que sur Google Maps.
Le maître mot : transparence!
En choisissant OSM, on fait également ( et mine de rien ) le choix de l’opensource et surtout de la transparence. Transparence sur les données elles-mêmes et sur leurs utilisations. OSM publie ses données géographiquement sous une licence libre appelée ODBL qui autorise la modification, reproduction ou redistribution sans autorisation préalable, ni droits à payer. Pas de surprise sur vos cartes, elles retranscrivent la réalité du terrain. A l’inverse, rappelons nous des aménagements de territoire qu’opère parfois Google Maps en fonction du pays de connexion.
L'alternative à Google Maps
On vous l’a souvent répété, Google Maps change ses tarifs le 16 juillet. Et c’est peut-être un mal pour un bien !
En effet, Google Maps s’est imposé au fil des années comme un acteur majeur sur le marché de la cartographie, laissant parfois peu de chances aux solutions alternatives. Le changement de ses tarifs et la fin de la gratuité de certains de ses services va pousser bon nombre de ses utilisateurs à penser autrement. Outre un choix business, c’est aussi l’occasion de se questionner sur les conséquences du monopole de certains GAFA. Désormais, il est important de réfléchir à une solution alternative qui correspond non seulement à ses besoins business mais également à ses valeurs .
Vous avez encore des doutes ? Retrouvez ici toutes les meilleures raisons de passer à OpenStreetMap : https://switch2osm.org/